BANCABLE, adj.
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reattest. 1877 (
Littré Suppl.); dér. de
banque1*, suff.
-able*.
− [bɑ
̃kabl̥]. L'ensemble des dict. qui enregistrent le mot admet
bancable ou
banquable. 1. Pour les adj. ayant la finale [-kabl̥] on peut distinguer :
a) ceux qui s'écrivent
-cable :
(in)applicable, (in)communicable, confiscable, évocable, (in)éducable, (in)explicable, impeccable, implacable, inextricable, (im)praticable, (ir)révocable, (in)sécable; b) ceux qui s'écrivent
-quable :
(in)attaquable, critiquable (im)manquable, remarquable, risquable. (Pour ces listes,
cf. Grev. Orth. 1962, p. 94).
2. Les solutions suiv. sont proposées :
a) étendre la graph.
-cable à tous les adj., la graph.
-qu- servant uniquement à conserver le son [k] devant
e, i (ex.
fabriquer); garder
-qu- devant toutes les dés. du verbe mais ,,le lien morphologique n'a aucune raison de s'étendre au-delà de la conjugaison elle-même, ni par conséquent aux dérivés en
-cable, -cage, -cation`` (
N. Catach, J. Golfand, R. Denux,
Orth. et lexicogr., Paris, Didier, t. 1, 1971, p. 89);
b) observer la règle suiv. qui tient compte de la morphol. et de la phonét. : s'écrivent
-quable les adj. qui se rattachent à un verbe en
-quer n'ayant pas de dér. en
-cation; d'où régularisation de la seule exception à cette règle à savoir
praticable, qui serait écrit
pratiquable. 3. Pour le détail de cette question et des solutions envisagées,
cf. A. Beslais,
Rapport gén. sur les modalités d'une simplification éventuelle de l'orth. fr., Paris, Didier, 1966 (solution 1),
N. Catach, J. Golfand, R. Denux,
op. cit. (solution 1),
Thim,
Code 1970, § 635 (solution 2).