BALANCIER1, subst. masc.
ÉTYMOL. ET HIST. − 1601 horlog. « pièce mue par un mouvement de va-et-vient régulier » (
Charron,
Sag. 1. II, p. 329 dans
Gdf. Compl. : Voyci donc une preud'homie essentielle, radicale et fondamentale, nee en nous de ses propres racines, par la semence de la raison universelle qui est en l'ame, comme le ressort et
balancier en l'horloge); 1676 technol. (
A. Félibien,
Des Principes de l'archit., (...), Paris, J.-B. Coignard, p. 485 :
Balancier, c'est la poignée de fer qui tient la Balance suspenduë par le milieu); 1676 numism. (
Ibid., p. 486 :
Balancier. Machine à faire les Monnoyes, les Jettons et les Medailles); 1680 (
Rich. :
Balancier de tourne-broche); 1687 mar. « balancier de boussole, de compas » (
Desroches,
Dict. des Termes propres de Marine dans
Jal2); 1797
id. pirogue à balancier (
Voyage de La Pérouse, t. 3, p. 233,
ibid. : leurs pirogues sont à
balancier, très petites; et ne contiennent assez ordinairement que cinq ou six personnes).
Dér. de
balancer*; suff.
-ier*.