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AVEU, subst. masc.
ÉTYMOL. ET HIST. − 1. a) 1283 dr. féod. « acte établissant l'engagement d'un vassal envers son seigneur » (Ph. de Beaumanoir, Coutumes Beauvaisis, éd. A. Salmon, 65, 1423 : Et en teus cas est il bon as tenans que il ne facent nus aveus, car il pourroient perdre); début xvies. homme sans aveu « qui n'est lié à aucun seigneur » (Amadis de Gaule, I, 9, ds Dict. hist. Ac. fr. t. 4, p. 765 : Ah! pauvre Damoysel de la mer, sans parentz, sans terre, n'adveu, comme as tu osé mettre ton cœur si hault, que d'aymer celle qui precelle toutes aultres), d'où 1700 « vagabond » (Comte de Pontchartrain, Secretaire d'Etat, au premier président du Parlement de Paris ds Depping, Correspondance administrative sous Louis XIV, t. 2, p. 332, ibid.); b) 1387 p. ext. « action de déclarer qu'on autorise, consentement » (Froissart, Chron., 1. II, chap. 124, ibid.); 2. a) av. 1626 « action de confesser qqc., de reconnaître certains faits » (Théophile, Élégie à une dame, ibid., p. 768 : Vous entendez le poids, le sens, la liaison, Et n'avez, en jugeant, pour but que la raison; Aussi mon sentiment à vostre adveu se range); 1668 (en parlant de faits pénibles à révéler) (Mol., Amph., II, 6 ds Rob.); b) 1681 de l'aveu de « au témoignage de » (Boss., Hist. univ., II, 21, ibid.) Déverbal de avouer* d'apr. les formes fortes de l'ind. prés. du type de il aveue (1283, Beaumanoir ds T.-L.).