AVENANT3, subst. masc.
ÉTYMOL. ET HIST. − 1. Ca 1175 « ce qui convient, ce qui est utile à qqn, convenance » (
Chr. de Troyes,
Chevalier Lion, éd. Foerster, 4800 : Ne li ofrez mie
avenant Fet li rois, que plus i estuet) −
xives., Joinville ds
Gdf.;
2. a) av. 1266 dr. anc. « ce qui revient (à qqn), part proportionnelle » (
Assises de Jérusalem, I, 225, éd. A. Beugnot,
ibid. : Et tant come il y aura de chevaleries, sera parti entre elles a chascune son
avenant, tant a l'une come a l'autre, dou surplus des chevaleries);
b) 1759 dr.mod. (assurances)
(Règlement publié en 1759, de l'Autorité de l'Amirauté de Paris ds
Emérigon,
Traité des assurances, 1783 ds
Jaub. t. 1, p. 107 : Défense à tous courtiers et agents d'assurance ... de ne faire aucun
avenant aux dites polices qu'a la suite d'icelles ou par acte séparé, du consentement et en la présence des parties).
Part. prés. subst. de l'a.fr.
avenir, 1, au sens « convenir »
(avenant2*) et 2, au sens « arriver » (
advenir* étymol.).