AULIQUE2, subst. fém.
ÉTYMOL. ET HIST.
A.− Adj. a) 1546 « qui appartient à la cour » (
Rabelais, 1. III, ch. XLVI ds
Gdf. Compl. : Plus me plaist le son de la rusticque cornemuse que les fredonnements des lutz, rebecz et violons
aulicques); 1722 «
id. » (
Huetiana, p. 91 ds
Littré : Sa vie militaire et
aulique [du duc de Montausier]), rare;
b) 1710 instit. all. (
Rich. :
Aulique. Se dit en parlant d'une certaine Cour supérieure qui a une Jurisdiction universelle & en dernier ressort, sur tous les sujets de l'Empire pour tous les procès qui y sont intentez).
B.− Subst. 1710 théol. (
Rich. :
Aulique. C'est un acte que soutient un jeune Téologien dans la grand Sale de l'Archevêché de Paris et auquel préside celui qui doit prendre le bonnet de Docteur...).
Empr. au lat.
aulicus, adj. (lui-même empr. au gr. α
υ
̓
λ
ι
κ
ο
́
ς) « qui appartient à la cour » (
Suétone,
Nero, 45 ds
TLL s.v., 1462, 17).