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AUGE, subst. fém.
ÉTYMOL. ET HIST. − 1080 [date indiquée par Géraud] (xiiies.?) « sorte de récipient servant à la toilette » (Texte intitulé : Dictionnaire de Jean de Garlande, éd. par Géraud en appendice ds Paris sous Philippe-le-Bel, Collection de doc. inédits sur l'histoire de France, Paris, 1837, p. 602 [ce texte serait plutôt du xiiies. s'il s'agit bien du Dictionnaire de Jean de Garlande, cf. Scheler, Trois traités de lexicographie latine ds Jahrbuch für romanische und englische Literatur, Leipzig, 1865, pp. 43-59] : Scaphas dicuntur gallice auges, ubi puer balneatur, vel pedes lavantur), attest. isolée dans ce sens; ca 1268 « pierre creusée ou vaisseau de bois dans lequel boivent les animaux » (E. Boileau, Métiers, éd. G.-B. Depping, 113 ds T.-L. : doivent chascuns chascun an au roy sept auges pour son celier, c'est a savoir auges de deus piez de lonc); 1446 subst. masc. « pétrin de boulanger » (Jouen, Comptes Manoir Rouen, 246 : a Colin Lefrançois, boulenguier, pour ung auge a pestrir pour le four de l'ostel) masc. jusqu'au xvies. (Hug.); 1567 technol. « vaisseau rempli d'eau » (J. Martin, Archit., trad. de Vitruve, Paris, J. Gazeau, p. 141 : Un Auge de charpenterie, ayant une couloëre joincte à soi, par ou l'eau va enroser les jardins, ou attremper les aires des Salines); 1606 maçonn. (Nicot). Empr. au lat. alveus « vase, récipient » depuis Pacuvius, Trag., 250 ds TLL s.v., 1789, 33; « récipient, sorte de corbeille » (Caton, Agr., 11, 5, ibid., 1789, 30).