ATTENDU, UE, part. passé, prép., loc. adv., adj. et subst.
ÉTYMOL. ET HIST. − 1. 1340 part. passé « étant examiné » (Arch. J.J. 73, f
o166 r
ods
Gdf. : Toutes choses considerees et
attendues qui faisoient a considerer et a attendre) − début
xvies. Mart. du Bellay ds
Littré;
2. 1379 loc. conj.
attendu que « considérant que » (
J. de Brie,
Bon berger, éd. Lacroix, Paris, 1879, p. 18 : Et quand ledit Jehan fut tourné à garison de son pied,
attendu qu'il s'estoit bien porté et qu'il estoit bien digne d'avoir aulcun estat convenable à sa personne, l'on luy bailla la garde de dix vaches à lait); 1450 prép.
atendu « étant donné » (
Mist. Vieil Testament, éd. de Rothschild, 1878-91, v. 45927, t. 6, p. 69 :
Atendu ce cruel rapport Dont on a fait icy mencion, Allez faire informacion), surtout empl. dans la lang. jur.;
3. 1866 p. ext. subst. masc. (
Lar. 19e:
Attendu ... chacun des alinéas d'une requête, d'un arrêté, qui commence par le mot
attendu que; chacun des moyens qui motivent un avis ou une décision).
Part. passé de
attendre*; seule forme à conserver en fr. mod. ce sens de l'a. et du m. fr., v.
attendre étymol.