ATROPHIÉ, ÉE, part. passé, adj. et subst.
ÉTYMOL. ET HIST.
A.− Adj. a) 1545-90 méd. « amaigri, qui dépérit » (
Paré, VII, 12 ds
Gdf. Compl. : Lorsque la partie affligee de paralysie demeure
atrophiee) − 1611,
Cotgr.; repris dep. 1800,
Boiste;
b) 1862 « affaibli, dégradé, détruit »,
supra ex. 3.
B.− Subst. 1588 « celui qui est amaigri, atteint d'atrophie » (
Bauderon,
La Pharmacopée, p. 3 ds
IGLF Techn. : Les asthmatiques, phthisiques, et
Atrophiés, en pourront aussi user de même le matin).
Dér. de
atrophie*; suff.
-é*.
Cf. le m. fr.
atrophe, subst. « celui qui est atteint d'atrophie » (
Rab.,
Cinq. l., ch. 20 ds
Gdf. Compl. : Un autre guarissoit toutes les trois manieres d'hetiques, atrophes, tabides, emacies, sans bains, sans laict) − 1611,
Cotgr.; empr. au gr. α
́
τ
ρ
ο
φ
ο
ς « qui dépérit, épuisé » (
Plutarque,
M., 912 ds
Bailly), attesté aussi en lat.
atrofus (
Dioscoride, 1, 119 ds
TLL s.v., 1107, 20).