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ASSOUPLIR, verbe trans.
ÉTYMOL. ET HIST. − 1. Mil. xiies. « (du courage) faiblir, manquer » (Alexis, éd. G. Paris et L. Pannier, 610-611 : Et del diable que il ne m'escarnisse : Ne puis muer le cuer ne m'asousplice), seulement en a. fr.; mil. xiies. − 3etiers xiies. assoupli part. passé adj. « abattu, consterné » (Mainet, G. Paris, p. 12 ds Gdf. : Quant l'entendent li serf, forment sont assoupli), id.; ca 1274 pronom. « (d'une pers.) devenir moins sévère, s'adoucir » (Adenet Le Roi, Berte, 1697 ds Gdf. Compl. : Quant li rois l'entendi, un petit s'assoupli), id.; 2. 1564 « rendre souple (la terre), ameublir » (Liebault, p. 632, ibid. : Cette premiere façon est pour remuer la terre et l'assouplir au labour); 1678 man. assouplir un cheval (Guillet, Les Arts de l'homme d'épée, Paris, 1repart.); 1778 pronom. « (d'un muscle) devenir souple, flexible » (Voltaire ds Besch. : Ce n'est qu'à l'aide d'un long travail que les jarrets du danseur s'assouplissent); p. ext. av. 1704 « rendre moins farouche, plus traitable » (Bossuet, ibid. : Il sut assouplir ces peuplades sauvages et indomptables). Dér. de souple*; préf. a-1*; dés. -ir.