ASCÉTIQUE, adj. et subst.
ÉTYMOL. ET HIST. − 1. Subst.
a) 1673 masc. « qui traite de l'ascétisme (d'un ouvrage) » (
Hermant,
Les ascétiques ou Traittez spirituels de St. Basile ds
Quem.);
b) av. 1719
id. « personne qui mène une vie ascétique » (L'Abbé
Genest ds
Trév. 1740 : Tel que l'Hermite Paul, ou l'
ascétique Antoine, J'étais dans un désert affreux, Le disputant au plus austère Moine, Fut-il Camaldule ou Chartreux);
c) 1838 fém. (
Ac. Compl. 1842 :
Ascétique, partie de la morale, qui traite de la pratique de la vertu);
2. adj.
a) 1718 « qui traite de l'ascétisme (d'un ouvrage) »
(Ac.);
b) 1740 « qui a rapport aux exercices ascétiques »
(Trév.).
Empr. au lat. chrét.
asceticus, cf. forme substantivée
ascetica [vita] « vie ascétique » (
Evagrius d'Antioche,
Anton., 91 ds
Blaise);
cf. gr. médiév. α
̓
σ
κ
η
τ
ι
κ
ο
́
ς, milieu
xiies., au sens 1 a (
Jean, Patriarche d'Antioche,
Liber de Charisticariis, num. 5 ds
Du Cange,
Gloss. ad script. mediae et infimae graecitatis, s.v.
α
́
σ
κ
η
σ
ι
ς = α
̓
σ
κ
η
τ
ι
κ
α
ι
́... β
ι
́
ϐ
λ
ο
ι,
Libri ascetici).