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ASCALIN, subst. masc.
ÉTYMOL. ET HIST. − 1823, supra. Empr. à une lang. germ. − étant donné le domaine du roman de Hugo − prob. soit à l'islandais moderne skildingur « monnaie » (De Vries Anord., s.v. skillingr), soit au norvégien skilling « id. » (Falk-Torp); le norvégien, de même, a été empr. par l'angl. skilling « petite monnaie de cuivre autrefois en usage en Scandinavie » (dep. 1793 ds NED); à rapprocher de l'anc. nord. skillingr, got. skilliggs, a.h.all. scilling, m.néerl. scillinc, angl. shilling (v. chelin, shilling). Cette famille de mots est d'étymol. contestée. L'hyp. la plus probable (Falk-Torp; Kluge20; v. aussi De Vries Anord.) est que les formes citées remontent à un germ. *skilling, lui-même issu d'un plus ancien skild-ling « sorte de bouclier (prob. orné de la marque du possesseur) » nom donné par les rois germains à la monnaie frappée à leur marque; pour l'évolution de sens, v. écu. La forme fr. en a- initial s'explique peut-être par assimilation régressive à partir d'une forme régulière *escalin. Ascalin est à relier aux empr. faits dans le Nord et le Nord-Est, à diverses époques, aux lang. germ. : 2emoitié du xiiies. eskallin « monnaie anglaise » (Chron. de Rains, c. VII, L. Paris ds Gdf.), empr. au vieil angl. scilling (dep. ca 900 ds NED); 1339 Metz escarlin (Hist. de Metz, IV, 88 ds Gdf. : Et trois escarlins vies boins pour ung gros), empr. à l'a. h.all. scilling « id. » (viiies. ds Graff t. 6, col. 477); 1619 Bruges escalin (Cout. de Bruges, XXV, 6, Nouv. Cout. gén., I, 584a ds Gdf.), empr. au m.néerl. schellinc (Verdam); dans ces formes du type escalin, le -a- s'explique peut-être p. anal. de forme avec les représentants de l'étymon a.b.frq. skala (écale*), FEW t. 17, p. 32a, note 2. L'hyp. selon laquelle ascalin serait une forme assimilée issue du type escalin n'est pas recevable en raison de la localisation géogr. différente de chacun de ces 2 mots.