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ARISTOCRATIE, subst. fém.
ÉTYMOL. ET HIST. − 1. 1370 « forme de gouvernement où le pouvoir appartient aux grands, aux nobles » (Oresme, Le Livre des Ethiques, éd. Menut, VIII § 13 : Les bonnes sont royalme, aristocratie; et la tierce puet estre appelee convenablement tymocratie et est dite de tymos); cf. xives. (Id. ds Meunier, Essai sur la vie et les ouvrages de N. Oresme, p. 163); 2. 1789 p. ext. « la classe noble » (Le Moniteur, t. 2, p. 492 : Le roi a cessé d'être le chef de l'aristocratie, pour devenir le chef de la nation); 3. « groupe de personnes constituant une élite au sein de la société » p. ext. a) 1817 domaine milit. (Mmede Staël ds Lar. 19e: L'aristocratie militaire est la plus funeste de toutes pour la liberté); b) 1832-42 domaine intellectuel (Comte, Cours de philos. positive, t. 4, p. 59 : ... tendant à instituer, suivant la formule alors usitée, une aristocratie des lumières); cf. supra; au fig. d'une pers. 1846, supra ex. 9. Empr. au gr. α ̓ ρ ι σ τ ο κ ρ α τ ι ́ α au sens 1, Thucydide, 3, 82 ds Bailly; au sens de « gouvernement idéal des meilleurs, c.-à-d. des plus honnêtes citoyens », Platon, Menex. 238d, ibid.; cf. b. lat. ives. aristocratia, Hegesippe, 2, 13, 1 ds TLL s.v., 583, 59; bien attesté en lat. médiév. (Mittellat. W. s.v.).