ARBITRE2, subst. masc.
ÉTYMOL. ET HIST. − 1265
franc arbitre « libre volonté de choisir » (
Ph. de Novare,
Quatre Ages de l'homme, 6 éd. M. de Freville, ds T.-L. : il ont franc
arbitre de faire bien ou mal); 1267-68 «
id. » (
Brunet Latin,
Trésor, 275, éd. Chabaille,
ibid. : les œvres que li hom fait par sa propre volenté sont quant uns hom esmuet ses membres et son corage par son
arbitre a aquerre les vertuz ou les vices); 1649
libre arbitre (
Descartes,
Passions de l'âme, part. III, art. 152 ds
Dict. hist. Ac. fr. t. 3 : Je ne remarque en nous qu'une seule chose qui nous puisse donner juste raison de nous estimer, à savoir l'usage de notre
libre arbitre et l'empire que nous avons sur nos volontés).
Empr. du lat.
arbitrium (attesté dep.
Térence,
Haut., 25 ds
TLL s.v., 410, 80; au sens de « décision, jugement », cont. non jur.); (au sens de « pouvoir de choisir entre le bien et le mal », dep.
Cicéron,
Phil., 6, 4,
ibid., 412, 69).