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ARABESQUE, subst. fém. et adj.
ÉTYMOL. ET HIST. A.− 1555 adj. « propre aux arabes » (B. Aneau, Tresor de Evonime ds Delb. Rec. ds DG : Langue et doctrine arabesque); 1580 jument arabesque (Mont., liv. I, ch. XXVIII, p. 188 ds Gdf. Compl.); d'où 1661 à l'arabesque « à la manière arabe » (Corneille, Tois. d'or, V, 6 ds Rob. : Feuillages à l'arabesque); qualifié de ,,vieux`` ds Rob. B.− 1611 subst. orn. (Cotgr.); p. ext. 1839-45 « ligne sinueuse, qui rappelle l'arabesque » (H. de Balzac, Béatrix, p. 210 : La presqu'île du Croisic est bordée de roches granitiques... La fantaisie s'est amusée à composer là d'interminables arabesques où les figures les plus fantastiques s'enroulent et se déroulent); 1838 danse (Ac. Compl. 1842); av. 1872 mus. « en parlant des variations d'un violoniste » (Th. Gautier, Carn. de Venise ds DG : Les arabesques d'or). A empr. à l'adj. ital. arabesco « arabe, qui est propre aux Arabes » attesté dep. 1353 (Boccace [1313-1375] Dec. 10-9 [494] ds Batt.); B empr. au subst. ital. arabesco « ornement formé de plantes, de branches, de feuillages... entrelacés » attesté dep. le xvies. (Caro, Lettere inedite [1827-1830] 3-93, ibid.); le terme de mus. ital. arabesco ou arabesca est attesté dep. le xviiies. (Algarotti [1717-1764] Opere scelte I, 233, ibid.); le terme de danse est signalé par Batt. sans attest. (voir Wind, 151 et 120; Kohlm., p. 28 et Sarauw, p. 22).