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ARABE, subst. et adj.
ÉTYMOL. ET HIST. − 1. Ca 1100 subst. Arrabit « arabe, celui qui est originaire d'Arabie (d'une pers.) » (Roland, éd. Bédier, 3481 : Mult ben i fierent Franceis e Arrabit); 1578 Ararbe (Du Bartas, Iresem., 1erjour, 168 ds Gdf. Compl.); 1611 Arabe (Cotgr.); 2. fin xiies. adj. arabi « arabe, d'Arabie (d'un cheval) d'où rapide, vif » (Garin le lorr., 1echans., IX, P. Paris ds Gdf. : Sor leurs chevaus arrabis et corans); d'où 1167 subst. « cheval d'arabe » (Chr. de Troyes, Cligès, éd. W. Foerster, 3617 ds T.-L. : La valor et la bonté De l'arabi vëu avoient); 3. 1680 subst. ling. (Rich. : Arabe. Le langage des Arabes); 1680 adj. (ibid. : Arabe. Qui est en langage Arabe ... Ecrits Arabes); 1690 arithm. (Fur. : Arabe. On appelle aussi le chiffre Arabe, celuy dont on se sert pour les grandes supputations, par opposition au chiffre Romain, dont on se sert dans les comptes); 4. fig. 1576 subst. « homme avide d'argent » (Regnier de La Planche, Hist. de l'Estat de France, II, 14 ds Hug. : Par ses rapines et rançonnemens, il avoit a massé de grandes richesses... Et de vray il ne se trouva jamais un tel Arabe); sens encore ds Rob. « s'est dit autrefois... ». Empr. au lat. Arabs, arabis, lui-même empr. à l'ar. Arab (cf. Lok.) également passé en gr. Α ρ α ψ,α ϐ ο ς Nonnus (ca 500 p. Chr.), 26, 23 ds Bailly. Le lat. Arabis est attesté au sens 1 dep. Plaute, Curc., 433 ds TLL s.v., 390, 24; également la forme Arabus comme adj. et subst., Virgile, En., 7, 605, ibid., 390, 53. La forme arabi est empr. à l'ar. arabī ; la forme arabit est issue d'un croisement avec l'ar. ar-rābita « poste militaire » puis « cloître, couvent » parce qu'on y célébrait des cérémonies religieuses.