APPEAU, subst. masc.
ÉTYMOL. ET HIST. − a) 1280 sing. chasse 
apel « sifflet avec lequel on contrefait la voix des oiseaux pour les attirer dans un piège » (
J. de Meung, 
Rose, éd. Langlois, t. 4, 17 819 : Jamais oiseaus pour nul 
apel Ne metrait en perill sa pel); 1380 plur. 
appeaulx (
Chanson s. Hugues Aubriot pendant sa disgrâce ds 
Chron. de S. Denis, t. VI, p. 478 ds 
Gay, p. 39); 
b) 1671 « oiseau dont on se sert pour attirer les autres oiseaux » (
Pomey), 
appelant est plus en usage que 
appeau en ce sens (
Trév. 1704); 
c) 2
emoitié 
xves. fig. « ce qui sert à attirer et prendre au piège, leurre » (
Repues franches [attribué à tort à Villon] ds 
Littré : Aussi il fist si bonne mine Qu'il fut esleu sans nul 
appeau Pour estre varlet de cuysine).
Doublet de 
appel* étymol. 2, dont il est le cas sujet sing. ou le cas régime plur. en a.fr.; il s'est vite spécialisé et p. méton. est devenu polysémique.