Police de caractères:

Surligner les objets textuels
Colorer les objets :
 
 
 
 
 
 

Entrez une forme

notices corrigéescatégorie :
APOSTUMER, verbe intrans.
ÉTYMOL. ET HIST. − 1. 1314 trans. méd. « venir à suppuration » (H. de Mondeville, Chirurgie, 1, 211 [SATF], Delb. ds Quem. : Et pointurez apostumees qui sont douvertes soient mises tant seulement huiles mictigatives); 1372 « id. » (Corbichon, Propriét. des choses, V, 33, édit. 1552 ds R. Hist. litt. Fr., t. 2, p. 117 : Aulcunes foys elle est malade par humeur corrumpue qui est retenue dedans les peaulx de la poictrine dont elle devient apostumee et en est l'alarme empeschee); 1563 pronom. « se former en apostème » (6. janv. 1563, Négoc. de la Fr. dans le Lev., II, 717 ds Gdf. Compl. : Pour son indisposition d'un vieil coup d'arquebuze qui s'est apostumé et ouvert); xvies. id. « se couvrir d'apostumes » (Paré, VIII, 14 ds Hug. : Hors mis les paupieres superieures des yeux et le mollet des oreilles, lesquels endroits s'apostumerent, et jetterent assez grande quantité de boue); 2. 1554 méd. « (d'un abcès) crever » (Thevet, Cosmogr., IV, 3, ibid. : Pour trouver une autre beste ... qui a une apostume qui luy vient bien souvent soubz le ventre, pres du nombril, et laquelle ... elle fait apostumer à force de gratter). Dér. de apostume*; dés. -er.