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APOSTAT, ATE, adj. et subst. masc.
ÉTYMOL. ET HIST. − 1265 adj. « qui a abandonné son ordre religieux, renié ses vœux » (Statuts d'Hôtels-Dieu, 103, [Le Grand] ds Quem. : Cil qui y demeurent oultre un an [en la Meson Dieu, le Conte], Il s'obligent aus veus sollempnés de religion, ne plus il n'en pueent yssir, qu'il ne fussent apostas et reniez de notre rigle); 1274 id. (Chron. de S. Denis, ms. Ste-Gen. fo190ads Gdf. : Un moine apostate, c'est a dire renoié de la foi); av. 1539 subst. « qui a renié Dieu » (Gringore, 1, 14 : Par orgueil il fut le premier apostat); d'où fig. xvies. « qui renonce qui abandonne » (Ronsard, 571 ds Littré : Je quitte, apostat des amours, La soulde, le camp et les armes). Empr. au lat. eccl. apostata « id. » adj. (Tertulien, Pudic., 8 ds TLL s.v., 252, 75); subst. (Id., op. cit., 9, ibid., 252, 60); empr. au gr. α ̓ π ο σ τ α ́ τ η ς « qui fait défection » d'où l'emploi du gr. eccl., Gr. de Nazianze, 2, 537, Migne ds Bailly.