Police de caractères:

Surligner les objets textuels
Colorer les objets :
 
 
 
 
 
 

Entrez une forme

notices corrigéescatégorie :
APOSTASIE, subst. fém.
ÉTYMOL. ET HIST. − 1. Ca 1250 relig. « abandon public d'un état religieux » (Statuts d'Hôtels-Dieu, 93, [Le Grand] ds Quem. : S'aucuns estoit ordeneis en apostasie, jamais a nul jour n'en porroit user de cele ordene, s'il n'estoit dispenseis de l'auctorité l'apostole); 2. ca 1389 « abandon public de sa religion » (Maiz., Songe du vieil pel., III, 125, Ars. 2683 ds Gdf. Compl. : L'apostasie de Julien); 3. 1636 (Monet, Invantaire des deux langues françoise et latine : Apostasie, desertion d'Ordre Religieus); 4. p. ext. 1687 « abandon, d'un devoir, d'un principe, d'une doctrine, d'un parti » (Fénelon, De l'Education des filles, c, 8 ds Dict. hist. Ac. fr. : Rappeler le monde malgré des promesses solennelles faites à Dieu, c'est tomber dans une espèce d'apostasie). Empr. au lat. apostasia « action de se détourner de Dieu, de renier Dieu », Irénée, 1, 3, 3 ds TLL s.v., 252, 50 : hanc... passionem... significari dicunt par apostasian Iudae; lui-même empr. au gr. α ̓ π ο σ τ α σ ι ́ α au sens 4 dep. Denys d'Halicarnasse, 7, 1 ds Bailly d'où Actes des Apôtres, 21, 21 et II Thess. II, 3 au sens 1.