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APOCRYPHE, adj. et subst.
ÉTYMOL. ET HIST. I.− Adj. 1. ca 1220 « dont l'authenticité n'est pas établie » (Gautier de Coincy, Miracles de la Vierge, éd. Poquet, 176 ds Littré Suppl. : Cil qui plain sont tout de tosique [poison], Adonc si dient qu'autentique Ne vrai ne sunt pas si miracle [de la sainte Vierge]; Pour mettre encontre aucun obstacle Dient que tout sont apocrife); en partic. en parlant d'un écrit (Lég. dorée, Maz. 1729, fo147dds Gdf. Compl. : Croniques apocriffes); 2. 1578 « (en parlant d'un écrit) que l'Église ne reconnaît pas comme canonique » (H. Estienne, Dial. du nouv. lang. fr. ital., 434, ibid. : Bien peu de gens alors scavoyent mettre distinction entre les livres apocryphes et les autres livres de la Bible). II.− Subst. 1. xiiies. « auteur apocryphe » (Nativ. N. D., Reinsch, Die Pseudo-Evangelien, 33, ibid. : As apocrifes deputaires), attest. isolée; 2. 1845 sing. et plur. « écrit(s) dont l'authenticité n'est pas établie » (Besch.); 1878 « livre de la Bible dont l'authenticité n'est pas établie » (Ac.). Empr. au lat. chrét. apocryphus : I 2 (qualifiant un écrit) St Jérôme, Epist., 78, 18 ds TLL s.v., 242, 72, cf. aussi St Augustin, Civ., 15, 23 ds TLL s.v., 242, 79; I 1 (ne qualifiant pas un écrit), Tertulien, Pudic., 20, ibid.; II 1, St Jérôme, Mat., 4, 23 ds Blaise; II 2, St Jérôme, Ep., 107, 12, ibid.