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ANÉANTISSEMENT, subst. masc.
Étymol. ET HIST. − 1. 1309 « action d'annuler un accord » texte jur. (Arch. nat., JJ 45, fo13 rods Gdf. Compl. : Li diz dus et Yolent rendront et restorront audit conte tout le surplus des dites levees, c'est assavoir pour chascune annee des diz. XXI. an, sept cent cinquante liv. tournoys petitz ... lequel rapel et aneantissement et les nouvelles convenances ci contenues lesdites parties promistrent ... tenir) − 1680, Rich.; 2. xives. « destruction, abaissement (d'une nation, d'un peuple ...) » (Goulain, Ration., Bibl. nat., 437, fo291 vo, ibid. : Ce fu le commencement de leur destruction et de leur anientissement); 1585 « destruction, réduction au néant (d'une créature, d'une réalité physique) » (Montaigne, Essais, II, 12 ds Dict. hist. Ac. fr. t. 3, p. 188 : Platon nous déchiffre les commoditez ou peines corporelles qui nous attendent encore après la ruine et anéantissement de nos corps); 3. p. ext. a) 1648 emploi relig. « abaissement dans lequel on se met devant Dieu » (Bourdaloue, Sermon pour la fête de Saint-François de Paule, ibid. : Ainsi François de Paule se réduisit-il dans une espèce d'anéantissement et dans l'abnégation la plus parfaite); b) av. 1654 « état d'abattement et de faiblesse dans lequel l'exercice de toutes les facultés semble suspendu » (Balzac, Lettres, XXIV, 27, ibid. : Ajoutez ... l'impatience du malade, qui n'est pas accoutumé aux douleurs aiguës, et qui ne se plaignoit presque plus de cet anéantissement de langueur où le menoit sa propre faiblesse). Dér. du rad. du part. prés. de anéantir*; suff. -ement (-ment1*).