Police de caractères:

Surligner les objets textuels
Colorer les objets :
 
 
 
 
 
 

Entrez une forme

notices corrigéescatégorie :
ANTIQUAIRE, subst. masc.
ÉTYMOL. ET HIST. − 1. Fin xiies. subst. « copiste, glossateur » (Dialogue Grégoire, 21, 23, éd. W. Foerster ds T.-L. : trovat ... les antiquaires [antiquarios] escrisanz); latinisme isolé, relevé par Trév. 1771; 2. fin xvies. subst. « celui qui s'applique à l'étude des œuvres de l'Antiquité » (Larivey, Anc. th., V, 3 ds Gdf. Compl. : C'est l'opinion des meilleurs antiquaires que le Querolus de Plaute et plusieurs autres comedies sont peries par l'injure du temps) − xixes. où il est remplacé par archéologue (supra); 3. 1890 p. ext. « marchand d'objets anciens », supra. Empr. au lat. antiquarius adj. et subst., au sens 1 « scribe » (ives. St Augustin, Serm., 98, 3 ds TLL s.v., 174, 10), cf. au vies. (Dialogue de Grégoire, 1, 4, ibid., 174, 16); au sens 2 « celui qui étudie l'Antiquité » (Tacite, Dial., 37, ibid., 173, 81). D'apr. Pt Rob. le sens mod. « marchand d'objets anciens » serait passé dans la langue dès 1845 par l'intermédiaire de l'all. Antiquar « id. » (Cf. Mozin, Neues vollständiges Wörterbuch der deutschen und französischen Sprache, Stuttgart, 1811 : Antiquar. Altertumshändler. Büchertrödler [marchand d'antiquités; bouquiniste]).