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ANAPESTE, subst. masc.
Étymol. ET HIST. − 1. xvies. prosodie antique « pied formé de deux brèves suivies d'une longue » (Ronsard, VII, 338, Bibl. elz. ds Gdf. Compl. : La vertu du pied anapeste); d'où par synecdoque 1836-1837 « poésie comportant des anapestes » (A. de Musset, Lettres de Dupuis et Cotonet, p. 663); p. ext. 1866 (Lar. 19e: Le mot anapeste était souvent employé comme synonyme de parabase pour désigner l'intermède de la vieille comédie grecque); 2. p. anal. a) 1926 versif. fr. (H. Bremond, La Poésie pure, p. 21); b) 1925 mus. (M. Dupré, Traité d'improvisation à l'orgue, p. 34). Empr. au lat. anapaestus, au sens 1, dep. Cicéron, De orat., 3, 185 ds TLL s.v., 17, 40 : post anapaestus procerior quidam numerus; du gr. α ̓ ν α ́ π α ι σ τ ο ς « frappé à rebours » d'où Aristote, Poet. 12, 00 τ ο ́ α ̓ ν α ́ π α ι σ τ ο ν [s.e. μ ε ́ τ ρ ο ν] « vers anapestique » ds Bailly; le lat. utilise aussi le neutre anapestum, Cicéron, Orat. 190, ds TLL s.v., 17, 24 : elegit ex multis Isocratis libris triginta fortasse versus Hieronymus ... plerosque senarios, sed etiam anapaesta.