ANAGRAMMATISME, subst. masc.
Étymol. ET HIST. − 1549 « art de l'anagramme » (
Du Bellay,
Illust., p. 137 ds
Gdf. Compl. : Artemidore le stoique a laissé en son livre des songes un chapitre de l'
anagrammatisme ou il montre que, par l'inversion des lettres, on peut exposer les songes); d'où 1549 « l'anagramme lui-même » (
Id.,
ibid., II, 8 ds
Hug. : En ce tens la florissoit Lycophron, non tant pour la poesie, que pour ce qu'il faisoit des
anagrammatismes).
Empr. au gr. α
̓
ν
α
γ
ρ
α
μ
μ
α
τ
ι
σ
μ
ο
́
ς « (art de l') anagramme » (
Artémidore, 336 ds
Bailly).