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ANAGNOSTE, subst. masc.
Étymol. ET HIST. − 1. 1552 « lecteur, par réf. à l'esclave qui, chez les riches Romains, faisait la lecture pendant les repas » (Rabelais, Quart Liv., Epist. ds Gdf. Compl. : Et curieusement ayant par la voix et pronunciation du plus docte et fidele anagnoste de ce royaulme, ouy et entendu lecture distincte d'iceulx livres miens); p. ext. av. 1637 « lecteur, lectrice » (Peiresc, Lett. 36 ds DG : Il faut ... se servir d'anagnoste); av. 1844, p. plaisant. « id. » (C. Nodier, supra). Qualifié de vieilli par DG; 2. p. ext. 1857 relig. désigne un des ordres mineurs (synon. de lecteur) (About, supra). Du lat. anagnostes (Cicéron, Att. I, 12, 4, éd. Constans [lettre du 1erjanv. 61] : Nam puer festius anagnostes noster Sositheus decesserat); cf. ID., Fam. 5, 9, 2, éd. Teubner : Dicitur mihi tuus servus anagnostes fugitivus dum Vardaeis esse; le mot lat. est un empr. au gr. α ̓ ν α γ ν ω ́ σ τ η ς, « liseur », terme par lequel Platon désignait Aristote (cf. Humbert, Hist. ill. de la litt. grecque, p. 264); Bailly n'atteste le mot qu'à partir de Plutarque, Crass. 2.