AMPLIATION2, subst. fém.
Étymol. ET HIST. − 1. sens gén. 1339 « action de compléter, d'augmenter, d'agrandir [l'objet de l'ampliation est un inanimé concr.] » (
Cart. de Guise, B.N.I. 17777, f
o260 v
ods
Gdf. Compl. : A l'
ampliation de l'église). −
ca 1575 (
Paré,
Introd. 9 ds
Littré : Auction est
ampliation ou augmentation des parties solides, en longueur, largeur et profondité); repris comme terme de méd. 1863 (
Littré);
2. sens spéc.
a) 1638 fin. (
Sully,
Oeconomies royales, t. I, c. 67, p. 390 ds
Dict. hist. Ac. fr., t. 3, 1888 : Il faut donc, sans davantage contester, faire une bonne dépesche aux receveurs généraux, afin qu'ils envoyent un estat de ce qu'ils ont fourny à l'espargne avec l'
ampliation de leurs quittances); 1690 diplomatique (
Fur. : Lettres d'
ampliation); qualifié de
terme d'ancienne pratique dep.
Ac. 1835;
b) 1752 droit [notariat] (
Trév. :
Ampliations de Contracts en fait de Pratique. Ce sont les copies des Contracts dont on dépose les grosses ès mains d'un Notaire, pour en délivrer des
ampliations ou expéditions en papier d'un nouveau Contract de rente sur la Ville, que le Notaire fournit avec la grosse en parchemin, et que le Rentier remet au Payeur avec sa quittance la première fois qu'il reçoit).
Empr. au lat.
ampliato, attesté comme terme jur. au sens de « requête d'un supplément d'enquête, entraînant la suspension d'un jugement » (
Sénèque,
Contr., 1, 3, 9 ds
TLL s.v., 1999, 3), au sens 1
Tertullien,
Orat. 6
ibid., 1999, 14 : ampliationem horreorum.