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AMOUR-PROPRE, subst. masc.
Étymol. ET HIST. − 1. 1613 « attachement exclusif à sa propre personne » (Ph. Le Bel, Estat des Religieux, 953 ds Quem. t. 1 1959 : Un rechauffement et roidissement d'amour propre), pris en mauvaise part, qualifié de vieilli par Rob.; 2. 1746 « sentiment de dignité personnelle qui pousse à surpasser les autres » (Vauvenargues, Réflexions et maximes ds Dict. hist. Ac. fr., t. 2, 1884, p. 563 : Nous n'avons pas assez d'amour-propre pour dédaigner le mépris d'autrui); 1818 « id. » (Mmede Staël, Considérations sur la Révolution fr., IIepartie, c. 2, par. 5, ibid., p. 564b : La foule des spectateurs qu'on admettait dans les galeries animait les orateurs, tellement que chacun voulait obtenir pour son compte ce bruit des applaudissements, dont la jouissance nouvelle séduisait les amours-propres). Mot composé de amour* étymol. 1 et de propre* au sens de « qui est à une personne à l'exclusion d'une autre ».