AMBRE2, subst. masc.
Étymol. ET HIST. − Fin
xiie-déb.
xiiies. « substance céracée rejetée par la mer, qui exhale une odeur de musc » (
Li Romans d'Alixandre p. Lambert li tors et Alexandre de Bernay, éd. H. Michelant, 525, 18 ds T.-L. : Lin, alöès et
ambre ... Ardoient en la sale).
Empr. à l'ar.
anbar «
id. », prob. par l'intermédiaire du lat. médiév.
ambar, aussi
ambra (
ixes.,
Rhithmi aevi Merovingici et Karolini, 136, 3 ds
Mittellat. W., 540, 66 : nardei qui sedulo et ambaris odorem ore spirabas; 1076-87,
Constantinus Africanus,
De gradibus quos vocant simplicium liber, p. 357, 27
ibid., 549, 9-10 : ambra de ventre cuiusdam marinae bestiae egreditur, ... calida et sicca in secundo gradu). Voir aussi R. Arveiller,
Z. rom. Philol. t. 85, pp. 120-122.
− Ambréade [suff. élargi] 1730 (
Savary des Bruslons,
Dict. Univ. de comm. t. 3);
ambréité [suff. élargi] 1821,
supra;
ambroïde, 1906,
supra;
ambroïne [suff.
-ine, élargi en
-oïne sous l'influence de
ambroïde], 1916,
supra.