Police de caractères:

Surligner les objets textuels
Colorer les objets :
 
 
 
 
 
 

Entrez une forme

notices corrigéescatégorie :
ALIBI, subst. masc.
Étymol. ET HIST. I.− Alibi. 1. 1394 « le fait de s'être trouvé ailleurs au moment où un crime a été commis » (L. Douet-D'Arcq, Choix de pièces inédites relatives au règne de Charles VI, Paris Vve Renouard, 1868, t. 1, pp. 121-122 : Respont Froissart en personne et propose son alibi, en disant après serement fait de dire vérité, que le jour que sa partie adverse propose le fait avoir esté perpétré, ledit Froissart estoit alez avecques un escuier du pays pour estre présent à faire un certain marchié de héritages); 2. 1494 « diversion » (Complainte de France ds DG : Loups alleches par divers alibis); de là l'emploi fig. dans l'expr. « chercher son alibi », c.-à-d. « faire diversion à sa passion pour une femme, chercher son plaisir ailleurs » (Pasquier, Monophile ds La Curne t. 1 1875 : Il ayme mieux se ruiner d'heure à autre auprès de la femme qui ne lui est destinée, que de chercher son alibi avecqu'unes et autres), attest. isolée; 3. 1458 « subterfuge, ruse » (A. Greban, Mystère de la Passion ds Gdf. : Lors diray je qu'il sera vray, Mes pour querir vos alibis, Je n'en croy riens); emploi fréq. aux xveet xvies.; le sens 1 s'est maintenu; sens 2, repris au xixes. (supra ex. 2). II.− Alibiforain, mil. xves. (Cent Nouvelles Nouvelles ds Littré : Les femmes sont coutumieres d'en user pour trouver les eschappatoires et alibis forains), vieilli. I empr. au lat. alibi « ailleurs », attesté dep. Plaute (Trinummus, 4, 3, 73 ds Forc. t. 1 1864-1926, s.v., p. 177 : ST. Hicine nos habitari censes? CH. Ubinam ego alibi censeam). II composé de alibi et de forain*.