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AISE2, adj.
Étymol. ET HIST. − 1. xies. subst. judéo-fr. ajjse « espace vide à côté de qqn » (Gloses fr. de Raschi, éd. A. Darmesteter, Paris, 1909, p. 33), attest. isolée; xiies. aise « commodité, agrément » (L'Estoire Joseph, éd. E. Sass, 136 ds T.-L. : lor fait tot lor aise); 1170 a eise « dans l'aisance » (Chrét. de Troyes, Le Chevalier à la charrette, éd. W. Foerster, 2504, ibid. : Chies un chevalier mout a eise); d'où 2. 1164 adj. « content » (Id., Erec et Enide, éd. Foerster, 1401, ibid. : va plus eise et plus soëf Que s'il estoit an une nef). Du lat. adjacens, proprement « se trouvant à proximité », part. prés. de adjacere, qui fut substantivé sous la forme plur. adjacentia (aisance*). Cf. aux ixe-xes. le lat. médiév. in aiace « dans le voisinage de » (Desjardins, Cart. de Conques, p. 9 no6, a. 930 ds Nierm. t. 1 1954-58 : In pago Arvernico in ministerio Cartladense in vicaria Arpajonense, hoc est villa mea... Similiter in ipso aice cedo mansos meos...). Pour le développement phonét., voir A. Thomas, Essais de philol. fr., 1897, pp. 207-237. L'ital. agio et le port. azo sont empruntés au prov. aize, de même orig. que le fr. aise, ce qui rend caduque l'hyp. de C. C. Rice, Etym. and other studies, 1946, pp. 25-26, qui fait remonter les quatre formes rom. à un lat. vulg. *atiare.