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AH, AHA, AHAH, interj. et subst. masc.
Étymol. ET HIST. A.− Interj. 1. Exprimant différents sentiments; a) la douleur, mil. xies. (Alex., éd. Paris et Pannier, 79 ds T.-L. : A las pechables); b) l'admiration, 1177 (Chrétien de Troyes, Chevalier au Lyon, éd. Fœrster, 3128, ibid. : Ha, dame, or dites vos mout bien); c) la surprise, 1177-1179 (Chrétien de Troyes, Chevalier de la Charrette); d) l'indignation (redoublé), 1217 (G. de Coincy, Seinte Léocade, 1516-18 ds Fabl. et Contes, éd. Barbazan-Méon, I, p. 320 : Begin, ce dient, se derive. Et vient à benignitate. Ha! Ha! larron quel barat, é!); 2. sert à donner plus de force à la phrase, 1667 (Racine, Andr., I, 2 ds Littré : Ah! si du fils d'Hector la perte était jurée). B.− Subst. 1666 (Molière, Misanthr., III, 1, v. 795-96 : Et faire du fracas À tous les beaux endroits qui demandent des ahs). Du lat. ah (ou a) attesté dep. Plaute, à l'emploi A 2 (Most., 577 ds TLL s.v., 1441, 51 : ah, gere morem mihi); également ds Plaute pour les divers emplois de A 1 voir TLL, 1441, 67, sqq. La forme lat. aha est attestée dep. Plaute, de même sens que ah* (Plaute, Trinummus, 649 ds TLL s.v., 1443, 30 : credis posse obtegere errata? aha, non itast).