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AFFECTION2, subst. fém.
Étymol. ET HIST. − 1. Fin xiies. « mouvement qui porte l'âme vers qqn » (S. Bernard, Serm., p. 563 ds Gdf. Compl. : Oyng donkes ton chief, retornanz a celuy ki desor ti est, tot ceu k'en ti est de devotion, de deleyt et d'affection); d'où 1609 « attachement, amitié pour un être humain » (Saint François de Sales, Introd. à la vie dévote, texte de l'éd. princeps, II, 36 ds Œuvres, publ. par les religieuses de la Visitation d'Annecy, t. 3, Annecy, Nierat, 1893, p. 127 ds Fr. mod., 21, p. 217 : Et S. Paul reprochant le detraquement des Gentils, les accuse qu'ils estoient gens sans affection : c'est-à-dire qui n'affectionnoient personne, ny n'avoient nulle sorte d'amitié); 2. 1539 méd. « modification physique, état maladif » (Canappe, 5elivre de la méthode thérap. ds Quem. t. 1 1959). Empr. au lat. affectio (attesté dep. Cicéron, Inv., 1, 36 ds TLL, 1177, 3 au sens de « modification, disposition de l'âme résultant d'une influence subie »), au sens 1 en lat. impérial, Pline, Tacite, Quintilien (TLL, loc. cit., 1178, 28) très fréq. en lat. chrét. (Blaise 1954).