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ADVERSAIRE, subst. et adj.
Étymol. ET HIST. − 1. 1135 « diable » (Wace, Vie de Sainte Marguerite 660 ds Keller, Ét. descriptive sur le vocab. de Wace, p. 180 a : Li Sains Espir del ciel descende E d'aversaire les deffende). − 1204 (Renclus de Moiliens, Carité, CLXXIX, 1 ds Gdf. Compl.; 2. 1155 « celui qui s'oppose à qqc. » (Wace, Roman de Rou, III, 10353, Keller, op. cit., 257 b : Robert vint de Jerusalem, Grant joie en firent a Roem; Normendie a tote saisie E tote l'out en sa baillie; N'i a trové nul aversaire, Partot pour ço que il volt faire); 3. 1160 « ennemi » (Wace, Roman de Brut, 13848, Keller, op. cit., 272 b : ... Engleis sunt nostre adversaire). Empr. au lat. adversarius, à l'emploi 2, Cic., Off., 3, 86 ds TLL, 846, 56 : gravem adversarium imperii sustulisset; en lat. chrét. adversarius a été empl. au sens 1 dep. Tertullien, Test. anim., 5, ibid., 846, 42; au sens 3 « ennemi (de la patrie) » dep. Caecilius, Com., 299, ibid., 845, 76; cf. forme pop. a. fr. aversier dep. Roland. − Rem. Aversaire a été de peu précédé d'un doublet aversier « ennemi, diable » (1131-1137, Cour. Louis, 347 : Ja nos requierent paien et aversier; 505 : on li ameine le rei Corsolt en piez, Lait et anchais, hisdos come aversier).