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ADOUX, subst. masc.
Étymol. ET HIST. − 1669 technol. « état du pastel qui commence à bleuir dans la cuve à teindre » (Réglement de 1669 ds Savary des Bruslons, Dict. de Comm., éd. 1723, d'apr. Thomas ds Romania t. 39, 1910, p. 184 : Que la teinture des draps en noir se fasse avec de fort quesde en y mêlant six livres d'indigo tout apprêté avec chaque balle de pastel lorsque la cuve sera en adoux); 1732 « id. » (Rich. Adoux : terme de teinturier. Il se dit du pastel, lorsqu'ayant été mis dans la cuve, il commence à jetter une fleur bleue). Attesté encore ds DG et Nouv. Lar. ill. Empr. au prov. adoub, a. prov. adop (de sens gén. « préparation, arrangement », Rayn.; Mistral) et plus spéc. au langued., domaine où très anciennement se sont activement pratiqués la culture et le traitement du pastel; cf. a. toulousain adop « bain de tanneur, de corroyeur », Arch. mun. Toulouse, HH1, no5, fol. 11-12, 6 mars 1281 ds Thomas, Loc. cit. Réglement des consuls de Toulouse sur les corroyeurs : Item statuerunt et ordinaverunt dicti consules quod nullus peleganterius Tholose... ausus sit parare nec preparare aludas en adop pellium paratarum, quia dictus adops non est levis nec legalis. A. prov. adop, dér. de l'a. prov. adobar « préparer », xiiies. ds Rayn. (adouber*). Graph. adoux prob. par attaction de doux*. L'hyp. d'un déverbal de adoucir n'est vraisemblable ni morphologiquement (difficulté d'une telle dér. à partir d'un verbe inchoatif) ni sémantiquement.