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ADMONITEUR, TRICE, subst.
Étymol. ET HIST. − a) 1609 relig. « celui, celle qui donne un avertissement (dans une communauté relig.) » (J. Gaultier, Estat du christ., 71, éd. 1609 ds DG : [L'âme] obéit volontairement aux bons ou aux mauvais admoniteurs); b) 1761, 29 juin « celui, celle qui donne un avertissement (en général) » (Lett. d'Argental ds Littré s.v. : Il [Bertrand du Guesclin] fait à la fois le rôle de protecteur d'Henri, d'admoniteur de don Pèdre, d'ambassadeur de France et de général). Admoniteur, empr. au lat. admonitor, attesté dep. Cicéron au sens b (Epist., 9, 8, 1 ds TLL s.v., 769, 15 : misi... ad te quattuor admonitores non nimis verecundos); au sens a dep. Tertullien (Adv. Marc., 4, 30 ds TLL s.v., 769, 17 : spiritus sanctus admonitor convivarum). Ce mot a pris la succession de l'a. fr. amonesteor, attesté dep. 1170 au sens b (Benoit de Ste Maure, Chron. des ducs de Norm., II, 17647, éd. Michel ds Gdf.), et en 1260 au sens « moniteur juridique », dr. (Livre de Justice et de plaid, I, 4, éd. Rapetti ds Gdf.). Toujours vivant au xvies., ce mot semble disparaître vers la fin du xviies. Encore attesté en 1786, au sens b (Mercier, L'An 2440, I, 217 ds Gohin 1903, p. 240 : des admonesteurs qui portent le flambeau de la raison). A(d)monest(e)eur, dér. de a(d)monester*; suff. -(e)eur*.