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ACQUIT, subst. masc.
Étymol. ET HIST. − 1. a) xiies. comm. et fin. « paiement » (Doc. inéd. sur la Pic., IV, 8 ds Gdf. Compl. : l'acuit de le some); 1680 directement issu du précédent, le sens de « quittance, reconnaissance écrite d'un paiement » id., Rich. t. 1 : Aquit. Quittance, décharge, certificat que les marchandises ont paié les droits qu'elles doivent; 1723 pour acquit « formule employée pour certifier que le montant a été payé » id. (Savary des Bruslons, Dict. univ. de comm. : Parmi les négocians, veut encore dire quittance, reçû ou recepissé Payé à un tel par acquit du tel jour, c'est-à-dire sur sa quittance, reçû ou recepissé. Quand un banquier ou autre personne donne une lettre de charge échûë à un garçon pour aller recevoir le payement, il l'endosse en blanc, afin que le garçon puisse mettre le reçû au dessus de sa signature. Il faut observer toûjours en faisant ces sortes d'endossemens en blanc, de mettre au dessous de sa signature, ces mots : pour acquit); b) 1271 id. « droit payé sur une marchandise » (E. Boileau, Liv. des Mest., éd. Depping, 295 ds T.-L. : se hom achete... drap..., une piece ou deus ou trois, si ne donrra c'un aquit por tant [tout], por que il soit a un home); 1282 id. « id. » (Cart. de S. Wandr., fo307 ro, Arch. S.-Inf. ds Gdf. : Par quoi les devant diz sessante tonneaux de vin... ne s'en puissent passer tous jors en la forme devant dite quant il aront paié cel acuit); 1370 « droit de péage » attest. isolée (Stat. ann. 1370, t. 5, Ordinat. pag. 356, art. 6 ds Du Cange : Tous les travers, peages et Acquis, qui sont entre Paris et la mer, etc...); c) 1694 jeu (Ac. : Acquit, se dit aussi au jeu de Billard, pour dire, le premier coup que l'on joüe pour se mettre en passe. Faire un bon acquit, un mauvais acquit); 2. 1273 au fig. « garantie de la vérité de ce qu'on dit » attest. isolée (Berte, éd. Scheler, 902 ds Gdf. : A Saint Denis en France la ens ai mon acuit, Ou je trouvai l'estoire dedans un livre estruit); 1458 id. « action de s'acquitter d'une obligation » (Greban, Mist. de la pass., éd. G. Paris, 8867 ds Gdf. : J'entendz que lors feront l'acquit); apr. 1450 (?) pour l'acquit de sa conscience, fig. (Dialog. entre le maheustre et le manant, fo12 vods Gdf. Compl. : S. Paul dict qu'on obeisse a ses superieurs tels qu'ils soyent, non seulement pour la crainte qu'on doibt avoir d'eux, mais aussi pour l'acquit de sa conscience); 1559 par acquit de conscience, fig. (Amyot, Numa, 18 ds Littré : Par manière de descharge et acquit de conscience); 1609 par maniere d'acquit, fig. (St François de Sales, Vie dev., III, XXVI ds Gdf. Compl. : Ne parlez donc jamais de Dieu ny de la devotion par maniere d'acquit et d'entretien). Dév. de acquitter* I et II.