ACHALER, verbe trans.
Étymol. ET HIST. − Terme du Canada (
Canada 1930;
Bél. 1957,
s.v.) issu des dial. gallo-rom. de l'ouest (Anjou
achaler ds
Verr.-On. 1908,
s.v. : agacer, impatienter... affaibli, attristé. Empl. au Longeron au sens propre de « échauffer »; voir
FEW t. 2, 1, 82b-83a) corresp. à l'a. fr.
achaillir « échauffer » dep. le début du
xiies. (
Voyage Saint Brendan, éd. F. Michel, 1361 ds T.-L. : Puis el demain el [l. jo] sui galiz Cum cil qui est tot acaliz [?]);
cf. Rennes
chaler « chauffer » (
Mém. Soc. Antiq. de France, VI, 244 :
chaler. Pour chauffer, en usage chez les paysans. On dit je porte un paquet de hâres, chez nous, pour nous chaler; pour je porte, chez nous, un paquet de branches pour nous chauffer), corresp. à l'a. fr.
chaloir «
id. » < lat.
calere « chauffer ».