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ACHALANDER, verbe trans.
Étymol. ET HIST. − 1. a) 1383 achalandé « fréquenté par les chalands (d'un commerçant) » sens passif (Lettre de grâce, Delboulle ds Quem. : Le dit exposant estoit mieulx accoursez, c'est assavoir mieulx achalandez); b) 1549 « fournir de chalands » (Estienne, Dict. fr.-lat. : Achalander, voyez chaland : que le picard dit calland, semble venir de Κ α λ ω ̃, id est voco, car les marchands appellent ceulx qui passent pour leur vendre et appellent leurs chalans ceulx ausquels ils ont coustume de vendre) sens considéré comme fam. au xviies. (1689, A. de Boisregard, Refl., 21 ds Brunot t. 6, 1, p. 590 : Il n'y a guères que le peuple qui parle de la sorte; on dit accrediter [mettre en réputation]; l'accent paraît alors mis de préférence sur la cause, une boutique ayant beaucoup de chalands grâce à sa bonne réputation) et comme vieilli par Lar. encyclop. et Dub.; c) de là au fig. « mettre en vogue » (Mmede Sévigné, 913 ds DG : Nous aimons fort la manière de prêcher de notre ami; il n'est pas encore bien achalandé); 2. début xxes. p. méton., achalander est empl. au sens de « fournir de marchandises », malgré l'oppos. des lexicographes et des grammairiens (Quillet 1946 : Achalandé ne doit en aucun cas prendre le sens de « bien approvisionné » qu'on lui donne souvent abusivement). C'est cependant le sens qui connaît actuell. la plus grande vitalité. Dér. de chaland* 3; préf. a-*; dés. -er.