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ACCLAMER, verbe trans.
Étymol. ET HIST. − 1. 1509 « saluer par des cris de joie » (Jean Lemaire de Belges, Illustrations de Gaule, I, 6, éd. 1549 : Et certes on congnoit bien que ce nom de Cam sonne en mal et est dissonant du nom du bon pere Noé, lequel iusques auiourd'huy en toutes ioyes publiques (si comme a la nativité de nostre seigneur et aux entrees des Princes et à la publication d'une paix, comme elle fut dernierement à Cambray) est acclamé et vociferé par la tourbe des enfans, Noë, Noë, Noë); 2. xviiies. dr. « approuver par des acclamations » (Saint-Simon, 397, 151 ds Littré : Je recommandai au duc d'Orléans d'en saisir les premiers élans d'amour et de reconnaissance [des états généraux] pour se faire acclamer en conséquence des renonciations, et en tirer brusquement un acte solennel en forme de certificat du vœu unanime); qualifié à tort de néol. par Ac. Compl. 1842. (Cf. sup. sém. II, rem.). Empr. au lat. acclamare « pousser des cris à l'adresse de qqn ou qqc. » a) pour protester ou blâmer, Cicéron, Verr. 3, 48 ds TLL, 325, 40; b) pour louer, Tite-Live, 40, 40, 4 ibid., 325, 82; en lat. médiév. 1157/58 en rapport avec 2, Otto Frising., Gest., 2, 29, p. 136, 13 ds Mittellat. W. : a quibus [officialibus] tibi in Capitolio adclamandum erit.