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ACCABLEMENT, subst. masc.
Étymol. ET HIST. − 1. Sens propre a) 1556 « action de renverser à terre » (Noguier Hist. tolosaine, 351 ds R. hist. litt. Fr., p. 183 : La future ruine et accablement de leur forteresse). − 1689 [date à laquelle A. de Boisregard, Réflex. sur l'usage présent de la langue fr., p. 18, blâme cet emploi, Brunot t. 4, p. 588]; b) fin xvie-début xviies. « écrasement consécutif à une chute » (St François de Sales, Lettres, 714 ds Hug. : Ayant veu à Six l'espouventable et irreparable accablement survenu il y a quelques années par la cheute d'une piece de montagne); 2. sens fig. 1656 « action d'accabler, de maltraiter qqn » (Scarron, Rom. Comique, I, 10, éd. Pléiade ds Dub.-Lag. 1960 : Pour dernier accablement, son adversaire... lui donna un coup de pied); d'où p. ext., 1651-56 « ce qui accable » (Corn., Imit., I, 22 ds DG : Ces pompeux accablements); 1680 avec compl. Rich. t. 1, s.v. : accablement... de visites, d'affaires; 3. 1662 « état de celui qui est accablé » (Corn., Sert., IV, 1 ds Littré : Et je préférerais un peu d'emportement Aux plus humbles devoirs d'un tel accablement); 1680 avec compl. accablement de poulx, Rich. t. 1 1680, s.v. : accablement de poux, terme de méd. Dérèglement de poux lorsque l'accès commence ou redouble. − 1771 (Trév.); 1740, Ac., ibid. : accablement, s. m. l'état où on tombe par maladie, ou par excès de douleur et d'affliction. Dér. de accabler* : 1 a de accabler I; 1 b de accabler II 1; 2 et 3 de accabler II 2; suff. -ement*.