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ABSTERSION, subst. fém.
Étymol. − Corresp. rom. : ital. astersione; esp. abstercion. 2emoitié xives. « action de nettoyer (la sanie d'une plaie) » terme méd. (voir 1reattest., Brun de Longoborc s.v. absterger); xives. « id. » (Somme MeGautier, Bibl. nat., ms. fr. 1288, fol. 14 rods DG : abstercion). Empr. au b. lat. abstersio « action d'essuyer (une sécrétion du corps hum.) », dep. début ves. : Vindiciamus Afer, Epist. (Marc. méd.), 3 ds TLL s.v., 190, 79 : sudoris ejus abstersionibus laboravi; emploi fréq. en lat. médiév. comme terme méd. : cf. 1252 Brunus Longoburgensis, Chirurg., 1, 14 ds Mittellat. W. s.v., 58, 41 : addit medicinam in virtute abstersionis. HIST. − Abstersion a une évolution hist. analogue à celle du verbe absterger. Dès le xvies. on note un emploi actif (« action d'absterger, de nettoyer ») et un emploi passif (« effet des remèdes abstergents »). xvies. : La plaie, d'autant qu'elle est sordide demande abstersion. A. Paré, XXV, 15 (Littré). Il faict très bonne abstersion de la matière fécale. Rabelais, Gargantua, ch. XIII (Gdf.).