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MARCHANDISE, subst. fém.
Étymol. et Hist. 1. a) 1160-74 marcheandise «ce qui est meuble et objet de commerce» (Wace, Rou, éd. A. J. Holden, III, 11140); b) ca 1165 marceandise «négoce, commerce, trafic» ([Chrétien de Troyes], G. d'Angleterre, éd. M. Wilmotte, 2005); 1538 train de marchandise (Est., s.v. negotiari); c) 1835 le pavillon couvre la marchandise «les navires belligérants doivent respecter les navires marchands qui portent le pavillon d'une puissance neutre» (Ac.); 1893 «telle chose, telle action a pour garantie le nom de celui qui l'a produite, de l'endroit d'où elle vient» (souvent ironique ou en mauvaise part) (DG); 2. 1538 faire estat et marchandise à «faire quelque chose, avoir l'habitude de» (Est., s.v. quaestus); 1563 faire mestier et marchandise (de dévotion) «en faire trafic (terme de mépris)» (Calvin, Serm. sur la prem. à Timothee, 48 [LIII, 570]); 1566 Faire mestier et marchandise de qqc. «s'occuper habituellement de faire son ordinaire de» (H. Estienne, Conformité, II, 2, p. 165 ds Hug.); 3. 1594 estaler sa marchandise (Satyre Ménippée, éd. Ch. Read, p. 136); 1640 faire valoir sa marchandise «en faire remarquer les qualités» (Oudin Curiositez); 1873 vanter sa marchandise (Lar. 19e). Dér. de marchand*; suff. -ise* (cf. a. fr. marcheandie «ce qui est meuble et objet de commerce», ca 1160, Eneas, éd. J. J. Salverda de Grave, 454).