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CELLULE, subst. fém.
Étymol. et Hist. A. 1. [1429 ds Bl.-W.5sans réf.]; 1541 « chambre d'un religieux dans un monastère » (Amadis, II, 32a cité par Vaganay ds Rom. Forsch., t. 32, p. 28); 1690 « logement réservé aux cardinaux réunis en conclave » (Fur.); 2. 1801 « pièce où l'on enferme séparément les prisonniers » (Crèvecœur, Voyage dans la Haute Pensylvanie, t. 3, p. 237). B. p. anal. 1. 1503 anat. « petite cavité qui se trouve dans certains organes des animaux » (Champier ds Presse médicale, t. 56, p. 647); 1520 (Le Guidon en françoys, nouvellement imprimé avec les gloses de Jehan Falcon, f. LXXVI ds Quem.); 2. biol. 1824 « unité morphologique et physiologique, élément constitutif de tout organisme vivant » (H. Dutrochet, Recherches anatomiques et physiologiques sur la structure intime des animaux et des végétaux, Paris, éd. Baillière, p. 34); 3. 1904 techn. (L. Marchis, Leçons sur la navigation aérienne, p. 530); 1910 (Le Radium, p. 244 : Cellules photo-électriques). C. fig. 1. 1883 (P. Bourget, Essai de psychologie contemp., p. 15 : l'individu est la cellule sociale); 2. 1920 polit. (Discours du Congrès de Tours rapporté par le journal Le Matin cité par J.-B. Marcellesi, Le Congrès de Tours, Paris, 1971, pp. 245-246). Empr. au lat. class. cellula (dimin. de cella) « petite chambre » spéc. « cellule de prisonnier » (av. 410, Rufinus ds TLL s.v., 764, 48) en lat. chrét. « cellule de moine » St Jérôme, ibid., 50; emplois techn. en lat. médiév. anat. (1110-20 Ps. Copho ds Mittellat. W. s.v., 440, 25 « cavité de la matrice »), bot. (1256-60 Albert le Grand, ibid., 440, 30).