BOUFFÉE, subst. fém.
ÉTYMOL. ET HIST. − 1. a) 1174
bufee « souffle d'air (de vent généralement) qui arrive par intervalles », ici « bourrasque », emploi par image (
G. de Ponte-Ste-Maxence,
St Thomas, éd. E. Walberg, 2830 : [En parlant des évêques qui n'osent pas encourir la colère du roi, lorsque celui-ci attaque l'Église] Mais n'osent la
bufee plus que le ros atendre); mil.
xiiies.
boufee (
Anc. pères, Ars. 3527, f
o182 b dans
Gdf. Compl.), se dit aussi ,,du feu, de la fumée, et des maladies qui ne durent pas`` (
Fur. 1690);
b) av. 1696 « accès subit, passager (de sentiments, de disposition d'esprit) » (
Sévigné, 188 dans
Littré : cette
bouffée de philosophie que vous me vîntes souffler);
2. spéc. 1704 péj. « souffle qui sort de la bouche par intermittence »
(Trév.).
Dér. de
bouffer* étymol. 1 a et b; suff.
-ée*.