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AVOUÉ, subst. masc.
ÉTYMOL. ET HIST. − 1. Ca 1100 avöé « seigneur en tant que protecteur d'un vassal » (Roland, éd. Bédier, 135 : En France, ad Ais, devez bien repairer. La vos sivrat, ço dit, mis avoez); d'où a) fin xiies. « protecteur, défenseur » (Chevalier cygne, éd. Hippeau, 113 ds T.-L. : Ses avöés serai por son droit desrainier); b) apr. 1207 dr. féod. « laïque chargé par les seigneurs eccl. de défendre les droits des églises ou abbayes » (Villehardouin, Conqueste de Constantinople, éd. E. Faral, 8 : l'avoez de Betune); c) 1283 « celui qui combat à la place d'un autre » (Ph. de Beaumanoir, Coutumes Beauvaisis, éd. Beugnot, 61, 6 ds T.-L.); 2. 1790 « officier ministériel chargé de représenter les parties devant les tribunaux et de faire en leur nom les actes de procédure civile » (Décret du 15 décembre 1790 et 29 janvier 1791 ds Duvergier, Collection des lois, t. 2, p. 184). Empr. au lat. advocatus « défenseur » (avocat1*); au sens 1 a (823, Chartae Bundenses, 46, p. 40, 7 ds Mittellat. W. s.v., 277, 26), au sens 1 b (vie-viies., Concilia Merov., p. 218, 2, ibid., 274, 1) et au sens 1 c (Constitutiones, I, 13, 10, ibid., 273, 61).