Police de caractères:

Surligner les objets textuels
Colorer les objets :
 
 
 
 
 
 

Entrez une forme

notices corrigéescatégorie :
ARRÊTER, verbe.
ÉTYMOL. ET HIST. A.− « Empêcher d'aller plus loin, suspendre le mouvement » 1. ca 1100 « suspendre sa marche » (Roland, éd. Bédier, 2450 : Quant veit li reis li vespres decliner, sur l'erbe verte descent li reis en un pred, Culchet sei a terre, si priet Damnedeu Que li soleilz facet pur lui arester, La nuit targer e le jur demurer); 2. ca 1160 « s'interrompre, suspendre une action » (Énéas, éd. Salverda de Grave, 1405 ds T.-L. : Enmi son conte s'arestait); 3. 1230 « mettre en prison » (Ch. de Thib. de Champ., A. mun. Troyes, lay. 2, 1 ds Gdf. Compl. : S'il estoit pris et arestez por autre chose). B.− « Maintenir dans un lieu » 1. ca 1130 « maintenir (qqn) fixé en un lieu » (Couronnement Louis, éd. E. Langlois, 758 ds T.-L. : a l'estache leiez et arestez); 2. 1170 « séjourner, s'attarder » (Chr. de Troyes, Cligès, éd. W. Foerster, 2398 ds T.-L. : Son fil qui an Bretaingne estoit, Ou mout volantiers s'arestoit); 3. 1160-74 « se tenir fixé, attaché (à une pensée) » (Wace, Rou, éd. H. Andresen III, 1017, ibid. : Arestez s'est a cest pensé); xiiies. « se décider » (G. Le Clerc, Fergus, éd. E. Martin, 107, 29, ibid. : A ço s'areste lor conseuls). Du lat. pop. *arrestare, composé de ad et du lat. class. restare « demeurer »; cf. ital. arrestare, esp., port. arrestar prov., cat. arestar.