ÉTIQUETTE, subst. fém.
Étymol. et Hist. 1. a) 1387
estiquette « poteau servant de but dans certains jeux » (Arch. JJ 131, pièce 109 ds
Gdf.), ce sens n'est plus représenté que dans le terme de pêche « perche terminée par un filet carré » (dep.
Fur. 1690);
b) 1435 p. ext. « petit écriteau (indiquant le contenu d'un objet) » (
J. Félix,
Inventaire de Pierre Surreau, p. 16);
c) 1906 arg. (d'apr.
Chautard,
Vie étrange arg., p. 489);
2. 1691 « cérémonial de cour (noté sur un formulaire) » (M
med'Aulnoy,
Relation du Voyage d'Espagne, éd. Foulché-Delbosc ds
Revue Hispanique, t. 67, 1926, p. 560 : j'ay apris qu'il y a de certaines regles établies chez le Roi, que l'on suit depuis plus d'un siecle, sans s'en eloigner en aucune manière. On les appelle les
étiquettes du Palais; p. 561 : comme il est marqué dans l'
étiquette). 1 dér. avec suff.
-ette* du rad. du verbe a. fr.
estechier, estichier, estequier, pic.
estiquier « enfoncer, ficher, transpercer », v.
astic; 2 empr. à l'esp.
etiqueta «
id. » dep. Charles Quint, v.
Cor., lui-même repris au fr. au sens 1.