ÉRÉTHISME, subst. masc.
Étymol. et Hist. 1741 « irritation et tension violente des fibres » (
Col de Villars,
Dict. fr.-lat. des t. de méd. et de chir. ds
Quem. DDL t. 1) d'où au fig. 1777-83 (
Linguet,
Annales polit., civiles et littér., V, 464 ds
Gohin, p. 364 : la fièvre qui consume deux des plus grandes nations de l'Europe, et l'
éréthisme universel qui commence à tourmenter les autres); (
Id.,
ibid., X, 67,
ibid. : il tient l'Europe dans un
éréthisme convulsif et permanent). Empr. au gr.
ε
̓
ρ
ε
θ
ι
σ
μ
ο
́
ς « action d'irriter » d'où « irritation » et au fig. « provocation »; en partic. terme de méd. « un stimulant, un excitant ».