ÉPINGLE, subst. fém.
Étymol. et Hist. 1. Ca 1260 « ardillon d'une boucle de ceinture (?) » (
R. de Blois, 
Beaudous, 629 ds T.-L. : l'
espingle et la boucle d'or); 1270-1300 « petite pointe métallique garnie d'une tête » (
Ordonnances comm. métiers, IX ds 
E. Boileau, 
Métiers, p. 364 ds T.-L.); 
2. « tout objet qui a plus ou moins la forme d'une épingle ordinaire et qui sert à attacher » 
a) xvies. « bijou » 
espingle d'or (ds 
Laborde, 
Émaux, p. 303 ds 
Littré); 
b) 1833 « épingle à deux branches avec lesquelles les femmes nouent leurs cheveux » (
Borel, 
Champavert, p. 153).  Du lat. vulg. *
spingula, croisement du lat. tardif 
spīnula au sens de « petite épine » d'où « épine servant à attacher » (sens attesté à l'époque impériale pour 
spina dont 
spinula dérive) et du b. lat. 
spicula « piquant » dimin. de 
spica « pointe, épi ».