ÉPIGRAMME1, subst. fém.
Étymol. et Hist. 1. Ca 1380 « inscription (sur un monument), épitaphe » (
J. Lefevre, Trad.
La Vieille, 8 ds T.-L.);
2. 1533 « petite pièce poétique (traduite ou imitée du latin) » (
Les Epigrammes [...]
par Michel d'Amboise, Paris, A. Lotrian et J. Longis d'apr. C. A. Mayer ds
C. Marot,
Les Épigrammes, Introduction, pp. 10-11); 1538 plus gén. « petite pièce de vers, parfois satirique » (
C. Marot,
loc. cit.); d'où 1611 « stance, couplet ou petit poème critiquant spirituellement une personne ou un défaut » (
Cotgr.);
3. 1623 « trait d'esprit piquant et satirique » (Le
P. Garasse,
Doctrine Curieuse, pp. 969-970). Empr. au lat. class.
epigramma, -atis « inscription, épitaphe » d'où « petit poème ». Sens 2 sans doute sous l'influence des poètes néo-latins d'Italie (
cf. C. A. Mayer,
loc. cit.). Le lat. est empr. au gr. ε
̓
π
ι
́
γ
ρ
α
μ
μ
α, α
τ
ο
ς (mêmes sens), de ε
̓
π
ι
γ
ρ
α
́
φ
ω « graver, écrire sur ».